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De la perception ,à la vue de l’esprit.

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Le monde est devenu un vaste terrain de jeu, est redevenu serait plus juste .
Car bien avant que certains aient eu cette idée saugrenue d’ériger des pays et des frontières, l’individu pouvait aller et venir à loisir .

Eloge de la liberté et de l’harmonie..

Chaque fois que l’individu se retrouvait dans un lieu très différent, il prenait automatiquement le statut de « Celui qui venait d’ailleurs » qui lui donnait un rang de privilégié.
Oui, » l’étranger » cet appellation venant bien plus tard, était très bien perçu ,car dans son balluchon il détenait toujours quelque chose d’innovant , de précieux, le présent du visiteur .


L’apparence comptait peu et bien au contraire, c’était un atout . Il a fallu l’arrivée du XVe siècle pour que l’homme se voit attribuer une notion de valeur à travers son aspect physique. Et dès 1914 naissait le concept d’identité qui le fermait dans une entité territoriale qui donnait aussi naissance à la guerre industrialisée .

Outrage à l’humanité.

De ces deux notions, naissait la perception, et de cette perception, une vue de l’esprit qui semble condamner à tout jamais un homme, l’homme africain.
De la religion venant de l’imagination de certains, il fut dénommé Cham et maudit à jamais .

Quelque soit l’endroit ou il se trouve sur cette planète, l’homme africain sera perçu comme « un sous homme », les nazis disaient des untermensch . On pourrait presque dire un individu sans valeur ajoutée.
Tant est si bien que même lui s’autorise presque automatiquement à s’enfermer dans cette conception. Bien inconsciemment ça va de soi , ou plutôt, serait plus fort que lui..

Alors que dans cette dualité qui est à l’origine de ces malheurs, (noir/blanc )partout ou il se trouve, et au contraire, l’espèce européenne dite leucoderme sera vue comme innovateur, sachant, intelligent, supérieure et quand bien même il serait le plus grand des imbéciles .

Pour s’en convaincre, il suffit juste de se rendre en Afrique pour constater que même lui se trouvera surpris par ce sur classement qu’il mettra immédiatement à son profit. Alors qu’il ne demanderait pas tant, il se verra affublé du titre de « patron » .Un symbole qui ne trompe pas, tant le français par exemple ne se complait que dans ce genre de rôle.

Et quand bien même cette espèce qui s’est auto-proclamée référence universelle en tout point, ferait quelques concessions aux autres, l’homme d’Afrique se voit relégué à la dernière place .
Certes ce classement relèverait bien de la vue de l’esprit, mais dans l’inconscient de chacun, il reste bien réel. Allez en Asie dans des coins les plus retirés et vous constaterez que l’homme mélanoderme n’attire ni foule, ni curiosité intéressée .

Le choc du futur .

Pourtant dans ces jeux olympiques de l’espèce, on voit bien que l’espèce caucasienne plus connue sous le vocable d’occidental est sur le point de perdre la première place du podium . Place du leader au bénéfice de challengers qu’elle n’attendait pas ,croyant son hégémonie éternelle .

Néanmoins, contraint et forcée , elle s’y résout. Elle s’y résout, mais se soulage en pensant que cette suprématie ne sera pas confisquée par l’homme africain .

Ce qui pour elle signifierait que non seulement elle serait tombée de son piédestal, mais en plus dans un mépris le plus total, et dans une insupportable dévalorisation .
Alors elle veut bien concéder sa place aux chinois et après aux indiens, mais à l’africain, elle n’y pense même pas.

Elle n’y pense pas, ne souhaite pas, parce toutes ses théories fumeuses s’effondreraient et à travers elles son existence même en tant qu’homme .
Cela signifierait la fin des temps immoraux, le retour de l’homme, l’homme d’Afrique, et ça, elle n’en veut pas.

Elle préfère restée le « maître » cette race de soldats comme disait Renan, à cheval entre l’homme et l’animal .
Mais plus proche de l’animal par son agressivité, son manque de discernement et sa cruauté presque naturelle .(Voir Konrad Lawrence l’agression)

Alors en pure perte, la race caucasienne continue à maintenir l’espèce mélanoderme dans ce bas du classement et même aux yeux de tous ceux qui s’effondreront avec elle . On le voit bien, car l’homme africain partout ou il se trouve, demeure persona non grata , même sur son propre continent.

Cette posture générale de la bête blessée démontre que le monde va vers des bouleversements sans doute inattendus et par la même atteindrait la fin du processus naturel de la boucle.
L’homme parti d’Afrique, reviendra vers l’Afrique pour préserver son existence . Ce qui explique la persévérance de ce continent à se préserver d’un développement mortifère à l’occidental..

Markus Delgrès .





Markus Delgres

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