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Martinique : Vers l’inévitable confrontation ethnique .

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Depuis quelque temps la goupille de la cocote minute siffle ,chauffée par les incidents qui se produisent entre martiniquais et exogènes venant d’Europe.
Soyons, clairs , et appelons un chat un chat, les blancs d’Europe ont décidé de mettre les bouchées double pour s’emparer de toute l’île et la transformer en ce qu’il est convenu d’appeler leur paradis, comme ils l’ont fait à Saint Martin et à Saint Barth.

Et d’ailleurs, ils se soucient peu des autochtones , et occupent les lieux, comme s’ils se trouvaient au pays Basque ou en Bretagne ou ailleurs dans leur hexagone .
Il faut dire qu’ils sont aidés par plusieurs facteurs, à commencer par le silence des élus, qui s’apparente à une complicité tacite .
Sans compter certains notaires qui se livrent carrément à des actes qui ressemblent fort à de la spoliation « légalisée » il convient de comprendre qu’il s’agit de : L’usucapion : Prescription trentenaire . Il y a tellement de cas de cette procédure, que l’on pourrait dénommer la Martinique, « L’USUCAPIONNE »

Mais ce n’est pas tout, dans une petite île de 1100 Km2 , on dénombre plus de 600 agents immobiliers travaillant dans des agences tenues par des blancs et bien entendu 97% de leur personnel sont blancs également.
Cette offensive qui s’apparente fort à une volonté de grand remplacement réel est mis en place depuis une vingtaine d’années et on voit bien que la population est entrain de se dépigmenter à vu.

Bien entendu ,et c’est bien connu, il n’y a de force que d’hommes, et face à l’accroissement de leur nombre, ces blancs qui en d’autre temps se faisaient très discrets , car en quasi transit professionnel , revendiquent non pas une place, mais veulent imposer une prédominance qu’ils dissimulent à peine . Comme l’exemple de la baie de St Pierre ou des plaisanciers caucasiens, répliquent à des pêcheurs locaux, —- Nous sommes chez nous—

Néanmoins, ce qui devait arriver, arrive !! Les autochtones martiniquais à 90% d’ascendance africaine, ne veulent pas se laisser compter .
Ils sonnent désormais la charge d’une révolte qui couve depuis déjà quelque temps, et qui laisse entrevoir une déflagration ethnique qui ne veut pour l’instant pas dire son nom. Et chose très curieuse, les békés pourtant « leurs ennemis séculaires » s’imposent comme des alliés objectifs. Il faut comprendre que ces nouveaux futurs békés en devenir, leurs font de l’ombre, par conséquent les réactions pigmentaires des afro descendants les arrangent .

Il faut dire que les blancs quant à eux ne sont pas dupes et s’appuient sur la gendarmerie, une force d’occupation composée essentiellement de caucasiens.
Une armée , dont l’esprit coloniale ne fait aucune doute, lorsque l’on constate leur zèle quant à la défense de leurs congénères sur place .
Mais la population locale dispose d’un atout, dont le mépris de tous ces gens serait le principal levier .

Un peuple méprisé et soumis à une violence économique telle qu’on le constate sur cette île, n’a rien à perdre ,et peut la mort dans l’âme, jouer sa dernière carte, en se lançant dans des jacqueries que l’armement des gendarmes ne sauraient arrêter.

Plusieurs mouvements ont été constatés, et le principal, le rassemblement de manifestants en soutien à Hervé Pinto pour la spoliation des ses terres, pourraient sans aucun doute mettre le feu aux poudres.
Désormais, on peut le dire sans crainte, que tôt ou tard, on se dirige vers une déflagration ethnique en Martinique telle qu’on l’avait connu la Nouvelle Calédonie.
Pour autant, il y a une différence de taille avec la révolte des kanaks : La communication qui pourrait s’avérer un élément déterminant, conjuguée à la poussée de fièvre que l’on constate partout sur la planète .

Markus Delgrés ..

Markus Delgres

Un commentaire

  1. Et ça devait arriver, la « Martinique cé ta yo mais pas ta nou ! ».
    Ma sœur, martiniquaise comme moi, est en vacances à Saint Pierre dans le bourg en bord de mer, impossible pour elle et sa famille de prendre un bain. Des crottes flottent sur l’eau en bordure de plage. Leurs torches, la nuit dérangent les personnes qui habitent face à la mer. De plus, ces personnes viennent avec leurs récipients récupérer du sable ; pour quoi faire ? En Normandie à Etretat pour un galet ramassé vous risquez une forte amende
    Jusqu’où ira l’inacceptable ?

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