Si d’aucuns seraient tentés de répondre oui ,et encore plus parmi les révisionnistes ou d’autres de peu de foi, c’est que la nature humaine leurs échapperait totalement .
L’antériorité des faits peut permettre d’avoir un peu plus de liberté quant à l’analyse. Et cela aurait pu être encore plus prolifique ,si certains comportements ne ramenaient pas encore à cette sale période et même encore aujourd’hui .Cependant, il y a encore de la place pour les nombreuses fluctuations quant au aux réflexions sur le sujet .
D’abord, après moult débats et études, il ne fait aucun doute que l’esclavage n’aurait rien à voir avec le racisme, qui est venu justement bien après pour le justifier .Souvenez vous que l’initiateur était un certain François Bernier , Gaston Merry un autre français fut à l’origine de l’étymologie du mot .( 18e et 19e siècle)
Cet asservissement aurait concerné tous les peuples, y compris ceux là même qui l’avaient exercé à l’endroit de l’homme africain .
Mais pourquoi l’homme africain ?
La réponse est à trouver dans une très récente étude médicale et qui concernait le réchauffement climatique . Il est admis que l’être humain ,du moins ceux des climats tempérés ne pourrait exercer aucune activité physique extérieure ,au delà de 28 degrés.
Or que c’était il passé a partir du XVe siècle lorsque l’homme dit du Caucase, mit les pieds dans des lieux ou le climat dépassait les 30 degrés, qui plus est ,dans une humidité capable d’éreinter les plus vaillants .
Il eut l’idée d’exporter de la main d’œuvre servile pour exploiter ces nouvelles terres, et entreprit de déporter ses propres congénères, hommes parmi les damnés et les relégués.
Tout cela pouvait se comprendre, tant cette espèce du Caucase aurait cette appétence à vivre que dans l’entre soit .
Mais alors pourquoi s’était il reporté sur l’homme africain si loin de lui et ne lui ressemblant que de très loin .D’abord et surtout , parce que ses congénères mâles ne tenaient pas longtemps dans ces conditions climatiques. Ce qui explique aussi que les irlandais avaient été esclavagisés en Australie , Nouvelle Zélande au climat tempéré.
La réponse se trouve dans cette étude médicale citée en début d’exercice et permet d’écarter définitivement la motivation du racisme dans la déportation de l’homme africain, seul homme capable de relever un tel défi et d’affronter ces climats très hostiles .
Toutes les conditions étaient donc réunies pour externaliser ces services au dépend de l’homme africain. Mais comment se procurer cette main d’œuvre qui à la base n’aurait jamais été très docile que ça, qui plus est ,se trouvant dans des lieux hostiles elles aussi .
Eh bien que personne ne se dédouane de ce qui va suivre, il faut admettre qu’il y avait une complicité interne bien organisée.
Si cela ne s’était passé partout de la même façon sur tout ou partie du continent , au Dahomey par exemple et dans l’empire du Congo semble t-il; la vente des esclaves était organisée comme celle du bétail et on parlait même à l’époque de parc aux esclaves .
Tous savent que dans tous les peuples, on peut trouver des hommes capables d’aider les autres à maltraiter les leurs.
Et ne pas le reconnaître pour ce qui concerne l’homme africain, c’est perdre toute crédibilité quant à la possibilité d’apporter une quelconque pierre à l’édifice de l’histoire, et croyez le bien, la construction de cette citadelle n’est pas prête d’être terminée . .
Tout cela est savamment explique dans le très bon films Women Queen, parlant des amazones du Dahomey où la participation d’africains est clairement reconnue dans la capture, la livraison et la vente d’hommes au fins de déportation de l’autre coté des mers.
Il s’avère donc inutile de se réfugier sur le fait qu’aucun empire africain ne se soit développé ou enrichi avec ce commerce , ce qui se comprend aisément puisque jusqu’à maintenant l’Afrique est exclu quasiment de toute fluctuation boursière.
Néanmoins, il est tout aussi vain de croire que ces hommes eut été capturés sans résistances.
C’est faire fi des nombreux massacres d’acheteurs européens qui eut lieu à divers endroits du royaume, et l’élévation du plus grand village lacustre au monde connu sous le nom de Ganvié où les hommes du Dahomey s’était réfugies afin d’éviter les razzias.
Markus Delgrès .
la traite négrière aura-t-elle pu avoir lieu sans complicité intérieure ?
