Le monde animal est une mine d’or qui inspire toujours des métaphores très explicites.
Ce n’est pas un hasard, si il y a quelques siècles, jean de Lafontaine s’en était inspiré, pour donner des fables, qui finalement se confondaient avec la morale d’une bonne société .
Mais la comparaison est loin d’être anodine, puisque le capitalisme qui fait l’objet de cet essai , ne donne ni plus ni moins que l’image du loup blessé. Entendez par là que c’est le début de sa longue agonie. Mainte fois annoncée, on peut conclure que cette fois c’est la bonne, et que tous les leviers ont été tiré. . Toutefois, il convient de faire attention, car c’est à ce moment là qu’il peut être le plus néfaste , en donnant ses dernières morsures.
D’ailleurs , est-il utile de faire remarquer que plus personne ne vante cet avatar, né finalement au 15e siècle ,et qui tenait le monde depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.. Les américains avaient fait main basse sur les finances mondiales et les accords de Bretton Woods achevaient cet étranglement bien entamé.
Le monde entier était sous la coupe de l’hégémonie du dollar et n’avait d’autre choix que de s’y conformer.
Mais comme toute les hégémonies, cette domination se tient entre deux piliers, le début et la fin. C’est probablement cette fin qui est annoncé à travers les signes crépusculaires bien visibles de l’économie capitaliste..
D’ailleurs, il est bien utile de constater que les occidentaux qui se sont toujours drapés dans cette économie mortifère, sont les initiateurs des premiers croches pieds en son endroit
En insufflant le mouvement écologique , ils ne se sont pas aperçus qu’ils lui portaient, de grands coups de boutoir, car écologie, capitalisme et industrialisation ne font pas bon ménage. .
Certes on peut les soupçonner d’avoir aussi initié ce mouvement, pour freiner l’industrialisation des pays dits émergeants, ce qui ne serait pas surprenant tant les occidentaux, ont basé leur gouvernance sur le mensonge ,et les coups bas.
D’ailleurs et cela n’a échappé à personne que leurs bilans économiques, sont souvent frappés de mensonges, ce qui leurs laissaient le loisir de tenir le reste du monde dans un bluff permanent .N’est ce pas Churchill, un des leurs qui disait » Je ne crois qu’aux statistiques que j’ai moi même falsifié »
En réalité, il ne tenait l’économie mondiale, que dans des illusions parfaitement orchestrées, là ou les magazines comme Forbes ou autres revues entre soit, les désignaient toujours comme les plus riches .
Mais au fil du temps, le système capitaliste a finit par s’étioler et aujourd’hui plus que hier, on commence à apercevoir sa posture du pauvre laboureur qui se sentant mourir fit venir ses enfants. Sauf que cette fois, ce n’est pas pour leurs parler de l’emplacement du trésor, mais pour leurs annoncer que c’est finit..
Ses adorateurs peuvent pavoiser avec des croissances illusoires, des bilans comptables truqués, mais personne ne pourra nier que ce système économique est sur sa fin. (France 6% et dans l’état actuel des choses, qui peut croire à une telle fanfaronnade )
Quand bien même, le capitalisme donnerait actuellement ses derniers coups de pattes avec ce mouvement spéculatif que connaît une partie du monde actuellement ; sans être un éminent spécialiste ou économiste, on peut conclure que la page se tourne. La guerre en Ukraine est juste un nouvel élément annonciateur .
Markus Delgrès..
Le crépuscule du capitalisme .
